Mouvements douloureux, gonflements, raideurs… à partir de 50 ans, les problèmes articulaires apparaissent. Main, poignet, genou, hanche sont autant de zones touchées par l’arthrose et la polyarthrite. Pour soulager les symptômes, l’harpagophytum se distingue comme étant un antiinflammatoire incontournable.
L’histoire d’une découverte
Les fonctions anti-inflammatoires de l’harpagophytum, si bénéfiques en cas d’arthrose, nous incitent à mieux connaître cette plante. L’histoire de la médecine nous la fait découvrir en 1904, à l’hôpital de Nababis, en Afrique du Sud. La guerre entre les colons allemands et les africains faisait rage, ceux-ci voulant leur indépendance. Un soldat Hottentot, gravement blessé, fut conduit à l’hôpital. Considéré comme perdu, les médecins l’abandonnèrent. Sa famille fit alors appel au sorcier de leur village qui se rendit à l’hôpital avec un remède mystérieux caché dans un sac : une racine.
En quelques jours le soldat guérit de ses blessures qui cicatrisèrent et quitta l’hôpital. Intrigué, un allemand nommé Menhert, lui-même soigné dans cet hôpital, suivit l’homme jusqu’à son village et rechercha l’endroit où le sorcier avait pu déterrer la racine. Il retrouva cet emplacement, ramena une racine à l’hôpital et la confia au médecin chef qui analysa sa composition et découvrit les harpagosides. La saga de la fameuse plante aux bienfaits anti-inflammatoires commençait. Cette histoire est authentique.
A quoi ressemble cette plante ?
Harpagophytum procumbens est une plante herbacée vivace. Sa racine principale, en profondeur, produit des racines secondaires qui sont de volumineux tubercules bulbeux précieux en phytothérapie dont l’activité sur le processus de l’inflammation est avérée.
Ses tiges de 1 à 2 mètres de long portent des feuilles de couleur vert tendre, des fleurs roses, des fruits sous forme de capsules ligneuses armées d’excroissances se terminant par des crochets en forme de grappins (Harpago, en grec, signifie grappin). Les crochets des fruits s’accrochent aux sabots des animaux (moutons, chevaux) qui cherchent à s’en débarrasser. Pour ce faire, ils frappent la terre de leurs sabots avec frénésie, comme dans une danse endiablée. D’où le surnom de l’harpagophytum : la griffe du diable.
La griffe du diable pousse uniquement dans l’hémisphère sud, en Afrique, dans différents pays : République Sud Africaine, Botswana et surtout Namibie, dans la province de Windhoeck en marge du désert du Kalahari, d’où le deuxième surnom parfois donné à l’harpagophytum : la racine de Windhoeck.
Une plante reconnue contre l’inflammation articulaire
Cette plante est largement reconnue par les phytothérapeutes pour résorber les gonflements articulaires, apaiser les inflammations chroniques et soulager l’arthrose. D’une richesse peu commune, elle contient des iridoïdes (Harpagoside, Harpagide, Procumbide), des phytostérols (Sitostérine, Stigmastérine, Campestérine), des esters triterpéniques (Ursoline, Oléanoline), des flavonoïdes (Kaemapférol, Fisétine, Lutéoline), des actifs aromatiques (Cinnamine, Chlorogénine), de l’harpagoquinone, du squalène, des hétérosides stérolitiques, des tanins.
Des résultats avérés sur la polyarthrite et l’arthrose
La première étude clinique prouvant l’action anti-inflammatoire de l’harpagophytum a été conduite par un médecin allemand, Schmidt, en 1971, sur un groupe de 110 malades souffrant de polyarthrite auxquels il a donné pendant 3 semaines un double traitement : infusion d’harpagophytum + injections périarticulaires d’harpagophytum. Les résultats dépassèrent tout ce qu’on aurait pu imaginer. 80% des malades virent leur inflammation résorbée, leurs douleurs articulaires dues à la polyarthrite supprimées et retrouvèrent le mouvement.
Pendant ces 3 semaines, progressivement, les injections de corticoïdes furent diminuées (au fur et à mesure de l’amélioration doublement constatée quant à l’inflammation, la douleur et la mobilité) jusqu’à leur suppression pure et simple chez tous les malades qui allaient désormais aussi bien que possible grâce à l’harpagophytum, l’anti-inflammatoire gommant des années et des années de souffrance due à leur rhumatisme inflammatoire chronique.
Par la suite, nombre d’autres études cliniques ont été conduites, parmi lesquelles celle du médecin allemand Beham sur 120 malades souffrant d’arthrose de la hanche qui retrouvèrent leur mobilité, parallèlement à la suppression de leur douleur grâce à l’action anti-inflammatoire. Et ce n’est pas tout : il a pu être constaté d’autres bienfaits : analgésique, antalgique, réducteur de l’acide urique, dépuratif, détoxiquant, antispasmodique.
Le traitement d’arthrose
En rhumatologie, on emploie l’harpagophytum sous deux formes complémentaires.
- Par voie externe, incorporé à un gel de massage, il permet de résorber l’inflammation : le gonflement articulaire diminue de volume. L’articulation brûlante refroidit, la douleur étant apaisée,
- Par voie interne, incorporé à des capsules il permet d’accélérer efficacement le processus physiologique permettant la guérison de l’arthrose.
Ménagez vos articulations
La première règle importante : ne forcez jamais sur une articulation en souffrance ! Dans le cas d’une poussée d’arthrose d’une articulation portante (hanche, genou, cheville), le repos est essentielle pour soulager l’arthrose, le temps de permettre au cartilage de se reconstituer.
Pour ménager vos articulations arthrosiques, pensez à vous aider d’une béquille si nécessaire et d’un caddie pour les courses afin de soulager vos articulations de lourdes charges.
En dehors des poussées d’arthrose, il est essentiel de pratiquer régulièrement une activité physique. Les étirements sont conseillés pour faciliter la mobilité et la souplesse de vos articulations, en privilégiant des mouvements amples. L’activité sportive comme la natation ou la gymnastique permettent d’entretenir vos muscles pour protéger vos articulations
Ménagez vos articulations
La première règle importante : ne forcez jamais sur une articulation en souffrance ! Dans le cas d’une poussée d’arthrose d’une articulation portante (hanche, genou, cheville), le repos est essentielle pour soulager l’arthrose, le temps de permettre au cartilage de se reconstituer. Pour ménager vos articulations arthrosiques, pensez à vous aider d’une béquille si nécessaire et d’un caddie pour les courses afin de soulager vos articulations de lourdes charges.
En dehors des poussées d’arthrose, il est essentiel de pratiquer régulièrement une activité physique. Les étirements sont conseillés pour faciliter la mobilité et la souplesse de vos articulations, en privilégiant des mouvements amples. L’activité sportive comme la natation ou la gymnastique permettent d’entretenir vos muscles pour protéger vos articulations.